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"Aux JO, il y avait un problème en moi": le véliplanchiste varois Nicolas Goyard se livre sur sa reconstruction post-olympique

"Aux JO, il y avait un problème en moi": le véliplanchiste varois Nicolas Goyard se livre sur sa reconstruction post-olympique

Retour à la case départ. Nicolas Goyard a débuté ce samedi le championnat du monde d'iQFoil à Aarhus, au Danemark, après un long stage de préparation avec l'équipe de France. Le titre mondial échappe au Varois depuis 2021, au temps où il régnait sur la discipline olympique.

Le pensionnaire de l'Association calédonienne de planche et de voile est aujourd'hui en quête d'un second souffle, après son olympiade ratée l'été dernier sur le bord de mer marseillais. Il est revenu sur cet échec, avec grande sincérité, dans le podcast de la fédération française de voile "Sailors on Sailors" (de marin à marin).

Nicolas Goyard: "Je me suis remis en question"

"Clairement les Jeux n’ont pas été une réussite pour moi au niveau des résultats, ça l’a été au niveau personnel et humain. Ils (les Jeux ont marqué une rupture chez moi, j’ai beaucoup appris sur moi-même, je me suis remis en question sur pas mal de choses", souligne-t-il.

"Physiquement et techniquement, tout était bien mis en place, même si on peut toujours faire mieux, mais il y a des choses sur lesquelles je n’étais pas préparé mentalement. Il y avait un problème en moi que je n’avais pas détecté, dans mon approche des choses liées à la performance. Voir cela m’a beaucoup apporté, dans le sport comme dans la vie en général", ajoute-t-il.

Au cours de cette introspection, Nicolas Goyard a aussi avoué être désormais accompagné d'un préparateur mental. "Je n’avais jamais été suivi par un psy ou un préparateur mental avant, je pensais me connaître et, en fait, je ne me connaissais pas (ce n’était pas le cas), ou en tout cas pas assez bien. Je me suis alors retrouvé face à moi-même, et ce n’est pas quelque chose que l’ont vit tous les jours."

Marie Barrué: "Le jour où ça s'est fini, j'ai respiré"

A ses côtés, Marie Barrué (28 ans), navigatrice en dériveur solitaire ILCA6 (ex-Laser radial), est également revenue sur son olympiade vécue dans la peau d'une réserviste, au côté de la Française Louise Cervera (dixième des Jeux). Une expérience unique mais difficile à vivre pour la pensionnaire du Coych.

"Après l'annonce de la sélection, j'ai pris un mois off sans téléphone, j'étais malade comme un chien, toute la pression est retombée à ce moment-là. Etat de choc, 40°C de fièvre, vraiment ça a été l'enfer. Puis je suis revenu à l'entraînement, j'étais partagée entre le fait de me sentir importante dans le projet et le fait de trouver ma place, d'être moi-même. J'ai appris mais, d'un autre côté, j'ai eu du mal à me retrouver", raconte-t-elle.

"Au final, c'est quand même une expérience hyper positive mais le jour où ça s'est fini, j'ai respiré. Tout mon chakra est redescendu sur moi et je me suis dit: ça y est, Marie est de retour. J'ai compris à ce moment-là que le pire de notre vie, c'est de ne pas avoir d'objectif", reconnait la lauréate d'une épreuve de coupe du monde à Medemblik, aux Pays-Bas, en 2021.

Var-Matin

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